L’erreur souvent commise est d’associer la dyslexie avec la définition plus générale des difficultés d’apprentissage. Ce trouble est LE plus connu des Troubles Spécifiques d’Apprentissage (TSA). Il concerne un dysfonctionnement dans la reconnaissance à l’écrit, c’est-à-dire la lecture ; ici, on ne parle pas de l’acte d’écriture qui est la production.
Pour rappeler ce qui a été mentionné dans notre précédente Newsletter, disons simplement que nous pouvons nommer les principaux Troubles d’Apprentissage : la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dyspraxie ou bien encore le Trouble du Déficit de l’Attention avec/ou sans Hyperactivité. Les progrès en neurosciences et neuropsychologie permettent d’affiner les bilans de détection de ces troubles, de détecter aussi un dysfonctionnement dans les fonctions exécutives ou même un trouble du comportement, par exemple.
Elle relève d’un trouble spatial, gestuel ou bien encore d’un trouble du contrôle exécutif. La coordination de la motricité fine permet la tenue du crayon et donc le geste d’écriture. La dysgraphie se manifeste par des difficultés dans l’écriture souvent accompagnée d’impulsivité notable. Elle entraîne une lenteur importante dans la réalisation des productions graphiques et écrites ou une malformation des lettres.
L’écriture – même si on peut dire de l’élève « qu’il écrit bien » – reste coûteuse parce qu’elle monopolise beaucoup trop d’énergie. Cette énergie « gaspillée » ne sera alors pas utilisée pour autre chose, par exemple pour l’orthographe ou la grammaire.
La rééducation est possible chez un graphothérapeute ou ergothérapeute.
On peut penser qu’elle est secondaire et non indispensable. Il n’en est rien. À l’intention des parents et des enseignants, il est important de souligner qu’il existe des signes prédictifs qui ne trompent pas ; ce sont les problèmes généraux de précision et de maladresse persistants après le CP, c’est à dire :
Un accompagnement par graphothérapie et/ou ergothérapie favorise la mise en confiance de l’enfant et surtout lui permet de s’économiser dans la tâche d’écriture. Il suffit parfois de quelques séances de rééducation pour que le geste s’automatise et coûte moins d’énergie physique et cognitive.