L’erreur souvent commise est d’associer la dyslexie avec la définition plus générale des difficultés d’apprentissage. Ce trouble est LE plus connu des Troubles Spécifiques d’Apprentissage (TSA). Il concerne un dysfonctionnement dans la reconnaissance à l’écrit, c’est-à-dire la lecture ; ici, on ne parle pas de l’acte d’écriture qui est la production.
Pour rappeler ce qui a été mentionné dans notre précédente Newsletter, disons simplement que nous pouvons nommer les principaux Troubles d’Apprentissage : la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dyspraxie ou bien encore le Trouble du Déficit de l’Attention avec/ou sans Hyperactivité. Les progrès en neurosciences et neuropsychologie permettent d’affiner les bilans de détection de ces troubles, de détecter aussi un dysfonctionnement dans les fonctions exécutives ou même un trouble du comportement, par exemple.
De dys = difficile, et praxie = les gestes.
On la définit comme un trouble du geste et de la coordination motrice, une maladresse caractérisée.
De nouveau ici, l’enfant est confronté à la gestion de l’espace/temps souvent déficitaire chez lui. Les difficultés interviennent dans la coordination gestuelle. Alors que les fonctions motrices et sensorielles sont normales, les mouvements volontaires orientés vers un but (avec intention) ne suivent pas. C’est-à-dire que le sujet conçoit les gestes mais n’arrive pas à les réaliser. Encore trop souvent, la dyspraxie passe inaperçue. On parle alors de handicap caché. On peut tout de même noter des difficultés dans les activités praxiques simples comme faire du vélo, attacher ses lacets ou découper avec une paire de ciseaux. Les gestes persistent dans leur maladresse.